Excursion au Caire et alentours…

Vers 5h30 le navire accoste à Port Saïd en Egypte après être passé vers les zones de mouillage où des dizaines de navires en tout genre attendent leur tour pour passer le Canal de Suez… A 7h nous sommes au Grand Bar Mirabilis où deux places nous sont attribuées dans le bus n°10 à destination de la ville du Caire. Nous rejoignons la plus grande ville d’Afrique par la route du désert. Le trajet dure entre deux et trois heures… Sakkara est notre première étape. A son abord la circulation se densifie… Je prends en photo une carriole débordante de bananes... Toutes sortes de véhicules « cohabitent » sur les routes, du plus rudimentaire au plus élaboré… Soudainement un avion de ligne surgit de nulle part et frôle le car et les constructions avoisinantes… Cela me rappelle une scène impressionnante du film « Prédictions »… La pyramide de Djéser et la Mastaba de Mérérouka se laissent admirer sous un ciel entièrement bleu, un chaud soleil agrémenté d’une légère brise… L’excursion se poursuit vers Memphis, l’ancienne capitale de l’Egypte. Nous entrons dans le « Mit Rahina Museum » pour admirer un Sphinx en albâtre et le colosse de Ramsès II, impressionnant de prestance dans sa position allongée… Dans le parc où sont situés le Sphinx et d’autres artefacts, un garde me fait signe. Sans réfléchir, je me dirige vers lui. Ce petit « piège » à touriste m’offre d’être pris en photo à ses côtés par Patrick. Il met son bras le long de mon dos et je fais de même… Patrick lui donne cinq euro… Après une pause pique-nique dans un restaurant typique égyptien où une partie du groupe fait honneur au panier repas Costa remis à bord du car, nous prenons la direction du Caire pour accéder au plateau de Gizeh où trônent les pyramides de Kéops, Kéfren et Mykérinos… Leur beauté se détériore progressivement par les vents qui érodent graduellement les pierres et par un tourisme effréné oublieux de la richesse archéologique et architecturale du site. Camel, un des « Bodyguards » officiels chargé de nous escorter durant notre périple, s’intéresse à moi. Il me demande mon prénom… J’apprécie le contact de sa main sur mes épaules à plusieurs reprises… La faculté de toucher semble naturel en Egypte… Dans le milieu de l’après-midi, au « Sphinx Papyrus Institute » à Giza au 62 Abou El Houl El Seyahi Street, le jeune vendeur qui s’occupe de moi pose naturellement sa main sur moi comme pour familiariser le contact… Une courte démonstration sur la fabrication du papyrus nous est présentée… Vers 17h30 le convoi des nombreux bus affrétés par Costa prend le chemin du retour pour Port Saïd. La nuit a tôt fait de nous rejoindre… Je note qu’une grande partie de l’autoroute est illuminée par de haut projecteur. Le contraste entre le sol désertique et les nombreuses lumières qui jalonnent le parcours du retour est saisissant. Plusieurs commerces en bordure de route sont éclairés comme certains magasins en France en période de Fête. La fée électricité s’en donne à cœur joie tout au long du trajet. Nous sommes de retour au navire après 20h30, soit deux bonnes heures en deçà de l’horaire prévu. Le trafic était dense… Les trois voies en sens inverse à destination du Caire offraient régulièrement le spectacle de bouchons où les nombreux véhicules étaient par choque contre par choque. Dans le car la guide « Manama » nous a annoncé plus de quinze millions d’habitants au Caire… Rien d’étonnant à constater autant de trafic sur la route… Un peu avant 21h, nous allons dîner au buffet « Muscadins » préparé pour le retour des excursionnistes. J’opte pour des lasagnes végétariennes, des courgettes cuisinées à l’huile, une boule de riz et mozzarella en son cœur de beignet et un Tiramisu à la texture agréable au palais. L’appel du sommeil se fait sentir et nous y répondons favorablement, l’esprit baigné des milliers d’images offertes à nos yeux attentifs et enchantés…