jeudi 4 février 2010

Bonjour Nice…

Les rites matinaux accomplis, je prépare un jus de légumes à l’extracteur et je le sirote en œuvrant sur l’ordinateur : sauvegarde, consultation des boites de messagerie… Un mail de Dany et un autre de Nick et Judy m’accueillent sur Château-Partage… Je finalise les derniers préparatifs pour le voyage et à 11h nous déjeunons… J’apprécie le risotto aux champignons et la salade Détox préparés hier soir. A midi trente nous sommes dans la navette Trans’ Airport. Ma mère est présente à la fenêtre de la cuisine et agite le bras pour dire au revoir. Nous nous sommes dit « au revoir » hier après-midi mais cela semble insuffisant pour elle. Je ressens sa présence à la fenêtre comme un manque de lâché prise, un dernier vol de mon être dans son envol de liberté, une action pour s’agripper aux habitudes du passé. Pour un départ émotionnellement serein et léger au cœur, je préfèrerais la savoir occupée à ses activités matinales, plutôt que présente à la fenêtre de la cuisine, dépendante une fois encore de cette ancienne relation « fusionnelle » avec moi… La circulation est fluide et nous arrivons en gare de Cornavin vers 13h. Nous remercions et saluons le chauffeur… Quelques instants plus tard, nous sommes sur le quai 8. Nous bavardons en attendant l’arrivée du train. Patrick me prend en photo surprise coiffé du chapeau recrée à mon attention par notre nouvelle amie Sophie Peirani... A 13h44, nous sommes installés dans le wagon n°7… Le TGV glisse lentement sur les rails en direction de Nice, via notamment Lyon et Marseille. Je commence la lecture du livre de l’écrivain et journaliste canadien Carl Honoré « Eloge de la lenteur » paru chez Marabout ISBN 978-2-501-05524-6. Carl propose de trouver l’harmonie entre lenteur et rapidité pour une existence épanouie …de retrouver le « Tempo Giusto » cher aux musiciens… Son ouvrage a été traduit en plus de vingt langues… A Lyon je descends du train pour prendre l’air sur le quai. J’ai tôt fait de remonter dans le wagon « chassé » par les fumées de cigarettes… En montant à bord, mon regard est attiré par des centaines, voire des milliers de mégots de cigarettes jetées sur les rails… Vers 16h je me dirige en voiture quatre pour acheter deux infusions que nous apprécions tranquillement en contemplant le paysage… La chance opère, le train s’arrête quelques instants sur la voie le temps de me permettre de revenir aisément à ma place avec les gobelets d’eau chaude… La nuit tombe progressivement après 17h… La pluie est présente en gare de Marseille St-Charles… J’écoute de la musique sur l’iPod en contemplant le paysage qui défile… Les quinze minutes de retard pris à la sortie de Lyon pour raisons techniques sur les voies, nous incitent vers 19h à dîner dans le train... A notre arrivée en gare de Nice vers 20h20, les deux premiers chapitres du livre de Carl sont parcourus après une lente lecture en écho au titre du livre… Nous parcourons un court trajet à la sortie de la gare et quelques minutes plus tard nous entrons dans le hall de l’hôtel « Azuréa » où nous allons passer la nuit… J’achète de l’eau minérale et de la tisane verveine-menthe dans la petite supérette en face de l’hôtel… Grace au thermoplongeur, nous sirotons dans la chambre 411, le chaud breuvage aux plantes… Je retrouve Morphée avec joie après ces quelques six heures passées sur les rails du mouvement de la Vie…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire